Comment je travaille en 2025: méthode et éthique
En hypnose
En hypnose je respecte des règles claires :
-Ne pas nuire, ce qui implique notamment une parole propre, sans projection, interprétation ou diagnostic (réservé au corps médical).
-Pour ne pas nuire, m’en tenir à l’éthique ericksonienne: pas de guidage stéréotypé, pas de script, mais des créations uniques en fonction de vous.
-Ne pas privilégier le gain au détriment de l’accompagnement (je vous accompagne au mieux, pas pour vendre des séances).
-Écouter et valoriser votre expérience de vie, unique.
-Vous amener-ramener dans le corps, via l’hypnose corporelle. Ainsi je ne pratique pas d’hypnose des vies antérieures, selon moi en irrespect de la plupart des règles susmentionnées. Ma ligne de travail n’est pas de faire du développement personnel (au sens de développer des masques-« persona »), de booster la motivation, l’ego, l’ambition ni l’imaginaire (mental et imaginaire sont au centre du business de l’hypnose de vies antérieures à ma connaissance), mais de vous ramener pleinement dans vos capacités massives, refoulées, corporelles. Car tout est là : il n’y a pas besoin d’en appeler à un animal totem ou à des vies antérieures : il y a beaucoup plus que cela dans votre corps, enfermé et qui hurle.
En hypnose légère je profite de mes facilités et entrainements en EFT pour vous accompagner avec ce bel outil aussi répandu que rarement bien utilisé. En hypnose plus intuitive et reliée, je renvoie à l’hypnose de François Roustang, à du mouvement spontané interne et externe. En hypnose « pure », plus profonde, pour les plus courageux, j’accompagne dans le corps en respiration conscience-breathwork (d’autres noms existent).
En naturopathie complète.
Pendant de nombreuses années j’ai cherché une naturopathie efficace sur mes troubles de santé, pour lesquels la médecine dite « traditionnelle » était totalement inefficace. En vain. J’ai néanmoins trouvé beaucoup mieux, et pas seulement à travers de belles rencontres.
La Naturopathie actuelle est très incomplète, ne serait-ce que parce qu’elle est centrée sur des valeurs féminines très réduites dans une société misandre. Les qualités, savoir-faire et valeurs traditionnellement féminins en naturopathie sont déterminants, nécessaires, irremplaçables. Parmi eux, la connaissance des plantes, l’écoute notamment des émotions, le plein accueil, la douceur et bien d’autres.
Mais sans masculin, on se prive de nombreuses ressources et appuis, en même temps que ces belles qualités peuvent devenir des impasses. Si l’écoute des émotions débouche sur une psychologie nombriliste ou de comptoir, si la douceur est une fuite face à toute épreuve, si le plein accueil se prive d’esprit critique et d’intelligence rationnelle, alors on rate un nombre gigantesque de ressources, possibilités que l’on juge vite a priori. Entre le pur masculin et le pur féminin, qui ne sont que deux points, un ensemble infini de trajets possibles constitue plus de 99% du réel. En nous limitant à une part du féminin, nous ratons évidemment l’immense majorité de nos ressources et des possibles…
…parmi lesquelles les apports inégalés des viandes de gibiers, au nom d’un écologisme de bienveillance de façade, irrationnel et dogmatique (qui veut bien faire, mais sans esprit critique). Ou encore les apports de certains alcools en petite quantité (études depuis les années 50), du fait de l’idéologie médicale dogmatique récente, ou des techniques psycho-corporelles plus ardues mais indispensables pour des tempéraments masculins ou des blocages qui appellent des outils plus « yang ». En bref, la vie est Féminin ET masculin, et condamner les errances et abus du pseudo-masculin ou du masculin ne remplace pas ce qu’il doit nous apporter. Pire : les dogmatismes et rancœurs néo-féministes ou pseudo-féministes qui jaillissent de ces comportements réactifs ne nourrissent pas la vie, mais la maladie. En outre, dans un univers de plus en plus dicté par la pensée unique et un appauvrissement verbal et intellectuel massif, toute pensée construite, critique, est moquée, négligée voire empêchée : ce qui n’est pas compris est forcément « stupide », car nous sommes habitué à des pensées simples, rapides, faciles, bref à de la bêtise, via les médias, réseaux sociaux, la publicité, le marketing etc.
Je tente donc une naturopathie complète :
-La prise en compte des émotions sans en faire un culte ou une vérité absolue (car le mental sait nous manipuler avec les émotions) dans l’époque nombriliste actuelle.
-La recherche de la douceur sans fermer la porte à des espaces, transitions, techniques ou élans corporelles parfois moins doux mais nécessaires (car la vie n’est pas que douce).
-Des propositions alimentaires mais pas prioritairement, car la respiration est prioritaire sur les aliments solides, et faire preuve d’esprit critique nous mène vite à voir que notre époque centrée sur le faire et l’avoir nous invite même en naturopathie à nous considérer comme des consommateurs de tel ou tel aliment : c’est tellement plus facile (mais pas toujours très facile pour autant) que de changer son mode d’être. Or, changer son mode d’être est bien plus important.
-L’absence de culte alimentaire : végétarien, crudivore, carnivore, avec ou sans alcool, peu m’importe : vos besoins sont au centre, pas mes croyances. Et vos besoins dépendent d’une ensemble de facteurs : votre profil physique, votre tempérament, vos origines, votre vie émotionnelle, vos goûts, vos blocages etc
-Un retour prioritaire au corps, au vivant comme point de repère. Pas la douceur, la bienveillance, la communication ou un autre produit idéologique en vogue, mais la vie elle-même.
